L’oxygénothérapie hyperbare au CRC Paris

Dès l’âge de 20-25 ans, nos vaisseaux vieillissent, entrainant un déficit des apports en nutriments et en oxygène nécessaires à la bonne santé de nos cellules et à l’équilibre de notre métabolisme. L’oxygénothérapie hyperbare est l’apport d’oxygène par voie respiratoire, à l’intérieur d’une chambre dans laquelle la pression est supérieure à la pression atmosphérique.
Sous pression, l’oxygène se dissout dans tous les liquides corporels, induisant une régénération vasculaire, favorisant le métabolisme cellulaire.

L’oxygénothérapie hyperbare, une thérapie qui permet d’agir à la source

L’oxygénothérapie hyperbare a un rôle thérapeutique mais surtout préventif, en luttant contre le vieillissement prématuré de nos cellules.
C’est une technologie physiologique et naturelle, sans risque.
Cette thérapie coûteuse était jusqu’alors réservée à quelques hôpitaux dans le traitement de maladies lourdes ou après des traumatismes très invalidants.
Elle est aussi utilisée par des sportifs de renom.
Elle est déjà largement exploitée depuis de nombreuses années : Aux Etats-Unis, au Canada, et dans certains pays d’Amérique latine et d’Asie…
Dans les secteurs : Du bien-être, de la beauté et du sport.

Atouts et bénéfices généraux

  • Améliore la prise de greffe capillaire Optimisation de l’énergie
  • Aide à lutter contre : fatigue, stress, jetlag, …
  • Améliore : la qualité du sommeil, libido, rendement sportif, performances physiques, fonctions cérébrales
  • (réactivité, mémoire…) Stimulation de la néo-vascularisation
  • Régénération cutanée : favorise la production de collagène et d’élastine (rides, relâchement cutané). Contrôle la production des radicaux libres (stress oxydant). Cicatrisation plus rapide des lésions et blessures. Amélioration des défenses immunitaires
  • Rôle antibactérien : Protection renforcée des agressions virales et microbiennes.
  • Rôle anti-inflammatoire : courbatures, crampes…
  • Rôle antalgique : Fibromyalgies, migraines…
 

Atouts et bénéfices sur la peau et le cuir chevelu

L’oxygénothérapie hyperbare préserve et répare la peau (rides, relâchement et vieillissement cutané, perte d’élasticité, cheveux tristes et ternes). L’oxygène intervient aussi dans la lutte contre les agents pathogènes et dans le contrôle des radicaux libres, molécules très réactives dont l’excès est nocif pour l’organisme (destruction des structures cellulaires). À partir de 25 ans, les premiers signes de vieillissement commencent à se manifester au niveau de la couche superficielle cutanée, ils peuvent être plus ou moins aggravés par des facteurs favorisants (tabagisme, alcoolisme, mauvaise alimentation, exposition au soleil, stress, mauvais traitement de la peau, pollution…). Si on ne peut pas tous les éviter, certains peuvent être contrôlés.
Le rôle des fibroblastes, véritables « architectes » de la qualité de la peau et de la cicatrisation est capital.
Tous les constituants du derme : collagène, fibres élastiques, matrice de Glyco amino glycane (GAG appelé acide hyaluronique), sont synthétisés par les fibroblastes, qui en contrôlent aussi la qualité et la quantité.
Les fibroblastes sont les principales cellules du derme et sont essentiels à la fermeté et à la densité de la peau. On observe une réduction annuelle de 1% du collagène dès l’âge de 20 ou 25 ans, un des éléments clés de l’élasticité, de la souplesse cutanée. Le déficit de production naturel et progressif des différents constituants du derme entraîne un vieillissement visible de la peau et des phanères (ongles, cheveux).

Les chambres hyperbares

Selon la Haute Autorité de Santé, l’oxygénothérapie hyperbare est « une modalité thérapeutique d’administration de l’oxygène par voie respiratoire à une pression supérieure à la pression atmosphérique standard. Elle est définie comme l’inhalation d’oxygène pur (O2 à 100 %) par un sujet placé dans une chambre d’acier ou de polymère, à des pressions supra-atmosphériques (1,5 à 3 ATA) pendant au moins 90 minutes ». (Janvier 2007.Dans le milieu hospitalier, la chambre hyperbare est un équipement habituellement utilisé pour traiter en urgence des pathologies lourdes, comme les intoxications au monoxyde de carbone, les accidents de plongée (accidents de décompression), les écrasements de membres ou encore les retards de cicatrisation.
Kino B a adapté le process d’oxygénothérapie hyperbare en ramenant l’oxygène pur inhalé à 97% et à une pression supra-atmosphérique de 1.3 ATA (ce qui correspond à une plongée d’environ 4 mètres). Ainsi, les bienfaits de l’oxygénothérapie hyperbare sont offerts à tous, hors de toute contrainte (personnel de formation spécialisée) et sans danger dans la mesure où le rythme et la durée des sessions sont respectés.

Les contre-indications relatives à l’oxygénothérapie hyperbare

Si l’oxygénothérapie est un traitement qui ne présente pas de contre-indications significatives, il est important de prendre quelques précautions avant une première session.

Il est nécessaire de renseigner un questionnaire soumis par le patient, précisant s’il existe :

  • Une inflammation rhino-pharyngée (sinusite, rhume…) pouvant faire obstacle à une respiration correcte.
  • Une fragilité particulière ou des antécédents de chirurgie de l’oreille interne : Les changements de pression pouvant alors être contre-indiqués ou nécessiter une attention particulière.
  • Un syndrome de claustrophobie : les séances nécessitant de placer l’utilisateur dans une chambre hermétiquement fermée pendant une heure, il est préférable de s’assurer que l’utilisateur ne souffre pas de claustrophobie.

Les contre-indications absolues à l’oxygénothérapie hyperbare

Pour les cas suivants (liste non exhaustive) il est conseillé d’obtenir l’avis de son médecin avant de commencer une session :
  • Pneumothorax
  • Maladies pulmonaires obstructives chroniques
  • Pneumonie par pneumocystic carinii
  • Infections respiratoires supérieures
  • Troubles convulsifs (épilepsie)
  • Fièvre d’origine inconnue
  • Grossesse
  • Anémie sphérocytose
  • Alcoolodépendance traitée par disulfirame
  • Traitements chimiothérapiques: doxorubicine, adriamycine, hydroxydaunorubicine
  • Traitement antimicrobien: sulfamylon (acétate de mafénide). Liste non exhaustive.
  • Porteurs de pacemaker implantés avant 2009
  • Séjour prolongé en altitude